les risques d’erreur et leurs coûts

SITUATION
Dans une ligne de production, un poste de conditionnement est prévu pour le remplissage automatique d’une poudre dans un emballage de 50 ml à 5 L. La machine est équipée d’un débitmètre électromagnétique et le volume de consigne se programme sur écran tactile.

La consigne est fixée à 7,5 L.
La machine parfaitement réglée, le volume de remplissage est égal à 7,5 L.

Hypothèse : « La machine est bien réglée »

vraie :  le niveau de remplissage est correct,
fausse : l’emballage est trop ou pas assez rempli, la machine est déréglée.

Expérience : A intervalles réguliers, on prélève quelques emballages,

test : contrôle du niveau de remplissage,

Décision

4 cas Le test conduit à
considérer la machine …
et en réalité la machine
était …
Intervention sur
la machine :
N°1 … réglée … réglée. concordant non
N°2 … déréglée … réglée. désaccord oui à tort
N°3 … réglée … déréglée. désaccord non
N°4 … déréglée … déréglée. concordant oui à bon escient

 

On retrouve les 2 types d’erreurs :

  • le rejet à tort de l’hypothèse (vraie) : cas N°2.
    C’est une erreur de type « fausse alarme ».  Aucune incidence sur la qualité du produit conditionné. 
  • l’acceptation à tort de l’hypothèse (fausse) : cas N°3.
    C’est une erreur de type « non détection » . Le produit est mal conditionné. La machine est déréglée et le test ne l’a pas détecté. Cela représente un coût !

Le cas N°4 est le label de qualité du test mis en place. C’est la puissance du test.